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Aujourd’hui, nous allons identifier ensemble les difficultés d’un de nos nageur 2.0 qui débute la méthode avec nous.
Et on va faire un parallèle avec Camille pour montrer les différences dans l’exécution et te motiver à débuter ta métamorphose technique.
#1 L’objet qui a ruiné sa propulsion
On observe dans cette vidéo :
- Thomas: Sa main avant au ras de la surface, son coude et son épaule sont beaucoup plus en profondeur… difficile d’engager les grands dorsaux et les grands pectoraux en se servant de l’épaule comme d’un levier dans cette position de départ. Il y a des des résistances au niveau de l’avant-bras
- Poignet cassé ? Pourquoi ? Thomas s’applique à pousser avec la main…. Car avec des plaquettes natation on pousse avec les mains. Alors que Camille engage la main et l’avant-bras.
- Coude fuyant ? Car avec des plaquettes, il y a plus de résistances, et quand on tire à la force des épaules (plutôt qu’à la force des muscle du tronc) alors fléchir le coude permet d’être plus confortable. Alors que Camille a le coude haut.
- Orientation des appuis (main + avant-bras) trop horizontale.
Donc les plaquettes natation ça n’aide pas ici… c’est trop précoce !
Il faut désormais déconstruire cette automatisme puis ré-apprendre à utiliser l’ensemble main+avant-bras.
#2 La tête dirige… le corps suit.
On observe dans cette vidéo que pour Thomas:
- La tête bouge de gauche à droite, donc le bassin serpente et les battements sont très larges pour compenser les déséquilibres (autant de freins à l’avancement)
- La regard qui se relève pour regarder devant très régulièrement (nécessaire quand il y a du monde, mais cela doit se faire juste avant la respiration et très brièvement pour limiter les résistances)
- Pour le triathlon et l’eau libre , vous avez besoin de prendre l’information, le meilleur moyen de le faire c’est brièvement avant la respiration.
Donc fixer la tête pour diminuer une partie des résistances
#3 La respiration c’est une solution de survie ?
On observe dans cette vidéo :
- Thomas a toute la tête qui sort de l’eau et il y a un long moment la tête hors de l’eau alors que Camille réalise une inspiration brève et sort la moitié de visage
- Une très gros expiration en entrant la tête sous l’eau et une très grosse expiration juste avant de sortir la tête. La seconde est judicieuse pour permettre d’évacuer l’air vicié et d’inspirer brièvement de manière passive MAIS LA PREMIERE NON !! Donc notre nageur prend beaucoup trop d’air.
Garder le repère des lunettes va probablement être délicat dans un premier temps car il n’a pas suffisamment de vitesse pour être confortable.
En revanche, chercher à respirer plus calmement (moins grande inspiration + moins grande expiration) va faire de la natation un sport beaucoup moins éprouvant.
un plan d’action précis sur les éléments à mettre en place.
On a donc proposer a Thomas un plan d’action précis sur les éléments à mettre en place.
On a évoqué l’importance de déconstruire ses habitudes avant de re-créer une autre. C’est quelque chose qu’on va réaliser en 4 étapes.
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Coach de natation diplômé d’Etat, je suis spécialiste de l’apprentissage du crawl chez l’adulte. J’aime particulièrement utiliser la vidéo pour montrer ou analyser la technique en crawl chez les triathlètes que j’accompagne grâce à la méthode Crawl 2.0 dans 15 pays à travers le monde.